Ayant pris mon après-midi, j’avais décidé d’aller faire un tour sur la plage pour parfaire mon bronzage. Après tout, ce n’était pas en restant derrière le comptoir de l’hôtel que je pouvais prendre des couleurs. Marchant d’un pas rapide dans le petit appartement que j’avais dans l’hôtel, je préparais mes affaires. Un maillot de bain turquoise sur le dos plus une petite robe noire, j’étais certaine de faire sensation sur la plage. Je mis rapidement un tube de crème dans mon sac en osier avec un linge de plage et également quelques magazines pour passer le temps. Juste après avoir déposé ma paire de lunette sur le bout de mon nez, je fermais à clef et me dirigeais vers l’ascenseur. Vu que Cerise était avec sa baby-sitter, j’avais tout le temps de m’occuper de moi, chose plutôt rare ces derniers temps. Un large sourire sur les lèvres, je saluais quelques habitués des lieux pendant la descente en ascenseur. Une fois dans le hall, je saluais d’un rapide geste de la main, ma collègue et me dirigeais vers la sortie. Je me doutais bien que la plage allait être bondée de touriste mais j’avais réellement besoin d’un bon bain de soleil. Heureusement que l’hôtel ne se situait pas loin de mon but, car pour une fois je n’avais pas vraiment envie de marcher. Au fond de moi, j’espérais trouver du monde que je connaissais, car la solitude allait un moment, mais c’était quand même vite pesant, surtout qu’on ne faisait pas des heures pour lire quelques magasines. Après seulement dix minutes de marche tranquille au centre ville, j’atteins la plage, qui comme je m’en doutais étais pleine de monde. Je du chercher pendant de longues minutes une petite place pour m’installer. Entendre le rire des enfants, les discutions entre mères de familles, les mouettes crier au dessus de ma tête et le bruit des vagues venant s’échouer contre les rochers me faisaient réellement du bien. Cela changeait totalement du bruits des disputes, de l’air conditionné et des crissements des roues des chariots de l’hôtel. Une fois ma robe enlevée, je m’assis sur le linge que j’avais préalablement sortis et étendu sur le sable, pour m’enduire de crème soleil, car je n’avais pas du tout envie de ressembler à une écrevisse.